• Mes choix d'élevage :  

     

    Je suis partie de 100 chèvres alpines de 6 mois, l'élevage des chevrettes étant délicat je me garantissais ainsi une croissance déjà bien avancée...Au départ, je pensais m'installer avec des chèvres Poitevines, plus proches géographiquement d'une race locale. J'y ai renoncé car leur faible production laitière ne collait pas avec mon projet de vivre du lait de chèvres...et ne pas fabriquer de fromages. Les Saennen (blanches) sont peu utilisées au pâturage car leurs mamelles rougissent, coups de soleil et tumeurs...les Alpines bronzent !

     

     

                

     

    Saanen, mes alpines en trio...et une Poitevine !

     

    J'ai également choisi de ne pas écorner mes chèvres...Cette technique limite les blessures par bagarre, les chèvres sont sans pitié entre elles ! Mais  limite aussi la casse dans les bâtiments car ce sont de véritables destructrices...

    C'est pour moi un acte de torture et je m'y refuse...( brûlure de la racine des cornes, réalisée sur chevreaux ) . J'en assume les conséquences et passe beaucoup de temps une visseuse à la main et...le véto vient plâtrer les pattes cassées, mais cela reste peu fréquent.

    Evidemment ce sont des chèvres qui pâturent de mars (après les mises-bas) à octobre, novembre selon le temps. Elles n'aiment pas l'humidité et si il pleut elles restent à la barrière à attendre qu'on vienne les chercher, contrairement aux vaches qui se mettent à l'abris des haies !!! La difficulté principale est le parasitisme...surtout dans notre région humide.... Les clôtures doivent aussi être efficaces car les chèvres sautent, rampent et cassent si nécessaire !!! Leur intelligence leur confère bien des qualités...mais pas que !

    Au niveau de l'alimentation je les pousses peu, préférant des animaux moins productifs mais plus résistants et qui vieillissent mieux , je réalise ma marge en limitant les frais d'élevage et surtout l'achat de nourriture, l'autonomie est indispensable en bio....Nous réalisons notre foin et nos mélanges céréaliers mais ces derniers sont encore insuffisants pour être complètement autonome !

    Pour m'aider à les monter sur le quai de traite j'ai choisi de dresser un chien. En effet comme je ne les nourries pas à la traite, elles n'ont aucune motivation à y aller...

    Pas fan des Border Collie il me fallait un chien coriace car les chèvres ne sont pas peureuses et chargent ! J'ai opté pour un chien peu répandu en France, un" Working Kelpie" qui se prénomme Hyouk !!!

    Le voici :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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